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SAN DIEGO RELOADED est actuellement en HIATUS pour une durée indéterminée.
Merci à ceux qui ont partagé cette aventure avec nous IRRESISTIBLE + sawypso 3697701132
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 IRRESISTIBLE + sawypso

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Calypso E. Berlioz
Calypso E. Berlioz
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MessageSujet: IRRESISTIBLE + sawypso   IRRESISTIBLE + sawypso EmptyVen 14 Juil - 19:52

IRRESISTIBLE
Sawypso
I didn't come for a fight but I will fight til the end
This will not be a battle, might not turn out okay
You know you look so Seattle but you feel so LA


Poupée à la candeur brisée, à la pureté oubliée. Désormais il n'y a plus que cette gamine insolente, cette gamine qui tombe le masque une fois l'astre argenté au milieu des cieux. C'est lorsque la poussière dorée brille de mille feux sur le ciel noir qu'elle ne joue plus, que la véritable Calypso renaît de son carcan étouffant. Lionne perdue dans un tout autre monde, reine de la savane loin de royaume. Animal qui s'anime parmi les autres bêtes, qui observent de ses opalescences aiguisées les voitures poursuivre leurs dangereuses courses. Suicidaires à l'âme téméraires qui vendraient leurs âmes pour empocher quelques billets. Rayons lunaires qui s'éclatent contre leurs pares brises qui fendent la brise à une vitesse effrayante. Adrénaline qui fait trembler le moteur de ces bolides que rien ne peut arrêter, rien si ce n'est la victoire ou la défaite. On gagne ou l'on perd. On se teinte de gloire ou de honte. Mais jamais d'autre chose. C'est quitte ou double. A chaque courses on joue tout, a chaque courses on peut devenir le roi du monde, le prince de la honte, le bouffon des enfers. C'est sa vie que l'on joue, c'est son carmin salvateur que l'on met en jeu.
Un jour elle défiera les lois de la vitesse la poupée, un jour elle prendra place derrière le volant pour se tuer dans cette explosion d'intensité. C'est rare qu'elle vienne, pourtant ce soir elle est là. Visites éparses qu'elle s'accorde lorsque l'état de sa grand-mère ne l'inquiète pas trop, lorsque son père est loin, dans une contrée exotique à parler affaire. Princesse qui s'échappe de sa tour dorée pour se confronter à la ténébreuse réalité. Besoin de partir loin de sa prison pour voir de ses propres opales ce poison, que d'autres appellent compétition.
Nouveau duel qui prend fin, sous les rires moqueurs, les jurons et les exclamations. Lieu qui n'est jamais calme, lieu où se perdent les substances illicites qu'elle ne touchera jamais, les canettes de bières qui mourront sur le sol, les nuages opaques de fumée de cigarettes. Lionne qui se laisse glisser sur la piste alors qu'elle se perd dans ses mots, qu'elle se noie dans son rire, qu'elle se laisse aller dans les conversations qui fusent. C'est ici que la reine dépose sa couronne, c'est ici que l'on délasse son corset, c'est ici qu'elle pourrait hurler à la liberté retrouvé tant elle se sent elle même. Gamine qui n'entend pas le moteur gronder de rage, de folie impulsive. Ici c'est la mélodie habituelle, celle des bolides furieux. Avec le temps on n'y prête plus attention, les notes se confondent avec les autres, elles perdent de leur intensité, elles sont presque oubliées. Alors elle ne voit pas la voiture s'avancer, elle ne voit pas l'ombre noire foncer droit sur elle. Enfin si, elle le voit, lorsqu'elle n'est plus qu'à quelques mètres, lorsqu'elle est si proche de sa silhouette enchanteresse qu'il est certains qu'elle va se faire faucher la poupée. Frisson glacé qui s'empare de son être tout entier alors qu'elle est paralysée. Porcelaine qui s'éprend de la poupée pour l'empêcher de s'animer. Fards qui l'aveuglent alors qu'elle est condamnée à observer cette lumière qui s'avance pour lui voler son souffle vital. Cœur qui s'emballe, qui bat si fort qu'on le penserait prêt à exploser, qui bat d'une telle intensité qu'on ne pourrait s'imaginer que l'instant d'après plus jamais il ne mènera la cadence dans sa poitrine. Terreur.
Puis y a le bruit sourd de la voiture qui freine à seulement quelques centimètres de la sauvage Calypso. Souffle qui ne perd pas de sa rapidité, tempo de sa respiration qui n'a plus aucun sens. Doucement elle se calme, douceur elle laisse la peur se dissiper, doucement elle retrouve ses mouvements. Prunelles qui se concentrent sur la silhouette au volant. Kellis. Nom à la sonorité qui incite au voyage, homme venu d'ailleurs, venu de loin conquérir une nouvelle terre. Elle connaît son nom de part ses courses. Elle connaît son nom parce qu'il laisse une trace partout où il passe. Elle connaît son nom parce qu'il y a ce dégoût qui pulse en elle chaque fois qu'elle le voit apparaître. Seulement ce soir c'est bien plus fort, ce soir il vient de délivrer la furie de sa longue torpeur.
« C'est quoi ton problème ?! »
Rage qui marque chaque syllabes de ses palabres alors que son poing s'abat sans aucune douceur sur le capot de sa Camaro alors que ses opalescences se figent dans les siennes. Abruti complètement dément qui aurait pu la faucher, lui ôter la vie alors qu'elle ne lui a rien fais. Jamais ils ne sont échangés un seul mot. Belle gueule, ange des enfers, qu'elle voudrait bien égratignée. Fougue sanglante qui s'est emparé de lui et qui désormais fais vibrer la poupée. Monde qui semble se figer autour d'eux, alors qu'ils ne sont plus que deux entités assoiffées de colères.
« Et qu'est ce que tu fais encore ici ? Tu vas encore roder autour des nanas alors que ta femme t'attend ? »
Anneau qu'elle a vu briller à son doigts. Alliance qu'il ne daigne même pas retiré lorsqu'il tente d'offrir son charme aux demoiselles qui lévitent autour de lui, n'attendant que ça, n'attendant qu'un signe, qu'un sourire. Harpies qui voudraient une nuit ou plus, harpies qui s'accrochent à lui et qui ne font qu’amplifier le dégoût de la poupée.
Deux bêtes féroces que l'on jette dans l'arène, sans savoir si l'une d'elle y survivra, ou si les deux périront de leurs excès de passion ténébreuse.

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Sawyer A. Kellis
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MessageSujet: Re: IRRESISTIBLE + sawypso   IRRESISTIBLE + sawypso EmptyDim 23 Juil - 2:22

Irresistible

Can you hear the silence ?

Can you see the dark ?

Calypso ✧ Sawyer
Droite, gauche. Frein à main. Dérapage. Contourner les bennes renversées. Revenir sur la corde. Traverser un vieux parking en ligne droite. Les grondements des moteurs. Les pulsations de l’adrénaline au creux de mes veines. La poussière qui tourbillonne. Mon esprit vidé de ses tourments. La Lune comme seul guide. Le regard rivé sur ma destination, j’essaye de ne pas me souvenir de cette course qui a chamboulé ma vie à tout jamais. Le drapeau. Ce sourire. Je secoue la tête. J’ai pas le droit à l’erreur. Une seconde d’inattention et je joue ma vie. Une seconde qui peut tout faire basculer. Eclater mon coeur contre le pare-brise.

L’adrénaline. Mon héroïne. Cette sensation qui naît dans mes sanguines racines pour venir littéralement alimenter mon palpitant. Ce truc indescriptible, pourtant bien saisissable. Se mettre volontairement en danger pour se sentir en vie. Marcher sur un fil les yeux bandés. Quelque chose que je faisais bien avant de connaître cette garce, mais qui désormais a une autre fonction : celle de faire taire mes pensées. La concentration dont je dois faire preuve annihile tout ce qui se trouve dans ma tête. C’est le parfait exutoire, mêlant vitesse et lâcher-prise. Mon cerveau se déconnecte du monde qui m’entoure, pour s’immerger dans une nouvelle réalité. S’imprégner du souffle régulier des moteurs. Mon second souffle.

La ligne d’arrivée. L’agitation ambiante qui s’accentue encore, de tous ces gens venus spécialement pour admirer la performance. Cette foule, venue s’entasser sur les bords terreux d’un vieux parking de Britannia, dans le seul but de nous voir flirter avec l’illégalité. Ici, ce sont les bouteilles de bière et les mégots de clopes qui mènent la danse. Les courageux qui s’aventurent jusqu’ici sont rarement des saints. On a tous quelque chose à y gagner. Quelque chose à perdre, aussi.

Et je m’arrête, je sors du bolide. L’habituelle cérémonie de fin, des éclats de voix entre certains concurrents qui se détestent. Les demoiselles qui nous assaillent. A chacune sa préférence. J’hérite d’une brunette plutôt jolie, elle me tend une bière que j’accepte aussitôt. Pour tenter de noyer le vertige qui me prend quand les flashs s’en mêlent. Ces petites séquences du passé qui s’invitent sournoisement au moment présent. Et si ce n’est plus Gessica à mon bras, j’ai subitement la sensation d’étouffer. Faut que je m’en aille. C’était peut-être trop tôt pour revenir ici. La blessure trop fraîche pour remettre les pieds là où tout a commencé. Faut que je me barre.

Je m’arrache à l’étreinte de ma groupie. Je termine ma bière d’une traite, et j’envoie valser la bouteille dans la benne derrière elle. Sans faire attention à qui que ce soit, je trace ma route pour rejoindre la bête. Rejoindre mon plus grand réconfort. Mon refuge quand les murs de l’appartement semblent se resserrer sur moi, pour me happer dans leurs ténèbres, m’attirer dans les profondeurs de ma plaie béante. Je démarre, et je m’apprête à quitter les lieux. Quand je te vois, toi.

Toi. Tes boucles qui ondulent légèrement sous la brise nocturne. Et ce visage qui est loin de m’être inconnu. J’accélère volontairement, sans changer ma trajectoire. Fonçant droit sur toi. L’aigle qui fond sur sa proie. Un vilain sourire en coin balafre mon visage. S’étire un peu plus quand nos regards se fracassent l’un contre l’autre. Quand je vois la peur régner sur tes prunelles de biche.

Et j’écrase la pédale de frein. Les pneus qui râpent légèrement le bitume. Quelques centimètres qui séparent la calandre de la Camaro et ton corps. Je perçois ton souffle saccadé d’où je suis. Ta poitrine se soulève plus rapidement que la normale. Nouveau rictus sur mes lèvres.

- C'est quoi ton problème ?!

T’as l’audace d’écraser ton poing sur le capot de ma belle. Grave erreur. Je sors brutalement de ma caisse, je claque la portière. Mes iris délavés qui viennent bousculer les tiens. Haine indicible, sortie de nulle part. Ou de partout à la fois. Simple incompatibilité. A ne pas se tolérer sans jamais avoir échangé un seul mot. A se fusiller du regard chacun d’un côté de la ligne.

- Touche encore à ma voiture, et je te jure que la prochaine fois je te raterai pas.

Je ne hausse pas le ton, non. C’est à voix presque basse que je parle, l’air menaçant, le regard glacial animé par la flamme de la rage qui me prend au corps. On est le centre de l’attention à présent. Le temps presque suspendu par la colère qui prend tout l’espace. Je supporte pas qu’on touche à ma voiture. Je pourrais t’anéantir sur place pour ça. Mais je me contiens. C’est trop violent pour que le laisse sortir. J’ai trop de rage en moi. Si elle réussit à filtrer par la plus mince des fissures, elle dévastera tout sur son passage. Ma Camaro, c’est le seul endroit où je me sente à ma place. C’est tout ce qui me garde en vie. Tout ce qui me garde connecté à ce monde, d’une manière ou d’une autre. C’est ce qui coule dans mes veines. Elle est moi. Je suis elle. Deux âmes bestiales n’en faisant plus qu’une dans ces courses après le danger.

- Et qu'est ce que tu fais encore ici ? Tu vas encore roder autour des nanas alors que ta femme t'attend ?
- Va te faire foutre.

Quatre mots crachés comme un poison. Mon visage à présent presque collé au tien. Mon souffle aux effluves persistantes de bière qui vient agresser volontairement tes narines. T’as dû repérer mon alliance. Je l’ai pas retirée. J’y arrive pas. Je me sens vide sans elle. Cruel paradoxe quand on sait qu’il n’a finalement jamais eu de sens. Quoi qu’il en soit, j’ai pas à me justifier. Surtout pas auprès de toi. Ma côte de popularité ici attire les nanas comme un aimant. Des filles, pas toujours respectables. Des filles, du genre de Gessica. Manipulatrices, profiteuses. Opportunistes. Plus question de m’engager désormais. Surtout pas avec  une nana qui fréquente les courses. Plus question d’ouvrir mon coeur pour me le faire éclater à coup de batte sans la moindre pointe de remord. Plus question de donner ma confiance à qui que ce soit.

Je te toise, l’air mauvais, le nez froncé comme si ton odeur me dérangeait. Nos corps supportent difficilement la présence de l’autre dans leur espace vital. En m’approchant si près de toi, je provoque également le dégoût en moi. Ca fait un moment que je t’ai repérée. Un moment que j’ai remarqué ta façon de me dévisager.  Tes regards de travers et les chuchotements que tu glisses aux oreilles voisines. T’aimes bien juger, t’aimes bien parler. Tu veux jouer ? On va jouer. Tu vas perdre. Crois-moi. Tu sais pas où tu fous les pieds. Tu vas te perdre.

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Calypso E. Berlioz
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MessageSujet: Re: IRRESISTIBLE + sawypso   IRRESISTIBLE + sawypso EmptyDim 23 Juil - 21:32

IRRESISTIBLE
Sawypso
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Avis de tempête. C'est le cyclone qui fracasse la tornade, c'est l'ouragan qui se lie dans une haine sans pareille au typhon. Deux cataclysmes qui se fracturent, deux catastrophes qui courent à leur perte. Sales bêtes qui s'étaient tournées autour sans jamais oser s'attaquer, aujourd'hui la réalité les a fauché, aujourd'hui la guerre a commencé. Fracassante mélopée que le feu et le givre se joue pour annoncer le début des hostilités. Sale bête aux opalescences lacérés par le givre qui s'y est immiscé. Sale bête qui se veut roi du monde, dieu de l'hiver, empereur de la colère. Il n'est que cette glace éternelle qui voudrait déchirer les flammes infernales, sans se perdre, sans disparaître dans un simple dans un halo de vapeur qui sonnerait sa fin.
Elle est brûlante la poupée, fleur du mal née dans les abysses infernales, rose dont les épines ne seraient que ces sombres flammes destinées à tout décimer. Parce qu'elle n'est que danger, parce qu'elle n'est qu'un appel à l'auto destruction. Sirène usant de son chant damné pour amener jusqu’à elle les marins, pour les faire chavirer, pour les voir s'écraser contre les rochers aiguisés. Fous sont les hommes s'imaginant pouvoir dompter l'indomptable, pouvoir seulement dominer la lionne.
Allumette qui craque. Essence qui s'enflamme. Guerre qui implose. Ultraviolence.

Opalescences aiguisés, opalescences tranchantes qui voudraient le lacérer. Émeraudes à la dureté incontestée s'entrechoquant contre les saphirs glacés. Biche devenue lionne, fauve ne pliant pas sous les prunelles du loup. « Touche encore à ma voiture, et je te jure que la prochaine fois je te raterai pas. » Il est de ceux dont la rage est incandescente, il est de ceux dont le regard suffit à givrer le cœur, il est de ceux qui ne survivre que dans le danger. Parce que le risque les fait vibrer, parce que le péril fait frémir leur carmin salvateur. Pourtant elle perdure face à lui la poupée. Suicidaire, reine des déments, faisant face à l'empereur de la folie. Téméraire qui vole bien trop près des flammes, téméraire qui finira par ses brûler les ailes à trop vouloir s'approcher du brasier. Pourtant il y a des sensations que l'on ne peut contrôler, il y a des émotions qui vous ravagent l'intérieur, qui dynamitent vos pensées, qui contrôlent le moindre de vos gestes, qui annihilent votre raison. Il y a cette attraction, celle qui doucement se love dans leur haine, celle qui perfidement colore leur venin, dans une teinte carmin, une teinte aux nuances passionnés destiner à les faire tituber. Parce qu'ils ne peuvent échapper aux jeux du destins, ils ne sont que les pions d'un immense échiquier. Elle n'est que la reine d’albâtre toisant le roi d'ébène.

Deux gladiateurs lâchés dans l'arène sous les regards curieux, combat de titans qu'ils observent dans le plus grand silence. Mutisme froid qui plane autour d'eux, ambiance glaciale que leur colère brûlante distille dans un halo dévastateur. Ils sont nombreux, pourtant il n'y a plus qu'eux d'eux. Elle ne voit plus que lui. Il ne voit plus qu'elle. Scène qui semble s'effacer, faciès qu'elle gomme de sa fureur, monde qui s'effrite. Ne perdure que lui. Ne perdure que l'éclat de ses yeux, l'éclat qui la ravage de part en part, l'éclat à la teinte de ces ciels orageux. « Va te faire foutre. » Palpitant qui détruit les partitions, parce qu'il dérive, parce qu'il ne suit plus la mélodie habituelle, préférant la mélopée du danger. Palpitant qui bat à un rythme fou, palpitant qui pourrait lui briser les os, palpitant qui pourrait s'extirper de sa poitrine. Battements qui prennent de l'ampleur à chaque pas qui le conduit vers elle. Plus il est proche, plus la cadence devient folle, plus il est proche, plus elle se sent mourir. Effluve alcoolisé, effluves à la senteur de bière qui viennent taquiner ses narines qu'elle fronce par automatisme. Comme dégoûté par l'odeur, dégoûté par lui, dégoûté qu'il soit si proche. Pourtant elle ne scille pas, elle reste là la fleur, pleine de fierté, l'arrogance faisant crépiter son regard de braise. Visages bien trop proches, faciès qui pourraient presque se toucher et imploser tant l'intensité est forte. Deux bombes à retardements qui n'attendent que de se percuter pour exploser. Sensation qui lui tord le ventre, sensation qui la ferait presque trembler. Parce que son sang brûle, littéralement, écarlate devenu lave. Souffle qui peine à oxygéner ses poumons, souffle qui se perd loin, bien loin d'elle. Comme pour lui dire de fuir, comme pour lui dire que la fleur se meurt près du roi de l'hiver. Pétales qui tombent, les unes après les autres au pied de l'Alpha. Mais elle persiste, elle reste, elle le toise, elle se bat. « Tu sais ce que tu es ? » Léger sourire qui vient fracturer ses lippes, croissant de lune qui s'épanouit sur ses traits. Y a rien de doux dans cette expression, y a rien de candide dans ce sourire, y a que de l'ironie, du sarcasme dégoulinant sur ses lippes à la teinte cerise. Doigt qui se glisse sur son torse, comme pour menacer le loup, comme pour le tenir à distance. Parce que même si elle ne le dévoile pas à la bête, elle suffoque la gamine, elle n'en peut plus de cette proximité qui la tue. « Un pauvre type. » Palabres qu'elle susurre près des lippes du démon, miel qui semble glisser entre ses lippes alors que ces mots ne sont que dureté. Doigt qui cette doigt s'abat avec force contre le monstre de glace, pour le repousser. Comme si elle était assez forte, comme si elle pouvait fendre son armure, simplement l'envoyer valser au loin comme si elle n'était rien. Elle voudrait briser l'iceberg Calyspo, le fracturer, le transformer en un nuage de neige qui fondrait en se fracassant contre le sol. Le détruire pour avoir simplement avoir osé joué avec elle.

Reine des enfers, Perséphone en personne, qui le repousse pour simplement s’asseoir avec cette grâce déstabilisante sur le capot de sa voiture. Objet du démon, objet ayant faillit la faucher, lui ôter la vie sur lequel elle prendrait désormais place. « J'ai pas peur de toi. » Phrase qui se perd dans un souffle, tant de vérité qui se lie à tant de mensonges. Elle a peur de rien la lionne, c'est ce qu'elle aime se dire, c'est ce qu'elle aime penser. Pourtant il transpire la dangerosité, il transpire la perdition. Avec lui, elle a cette impression de n'être que cette bafouée de l'Eden qui pactiserait avec le diable. Ce démon qui l’entraînerait dans sa mortelle danse, celle où après chaque pas, après chaque soupir maculé de passion, ils peuvent tomber.

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Sawyer A. Kellis
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MessageSujet: Re: IRRESISTIBLE + sawypso   IRRESISTIBLE + sawypso EmptyMar 1 Aoû - 1:06

Irresistible

Can you hear the silence ?

Can you see the dark ?

Calypso ✧ Sawyer
T’es sur mon territoire. Mon royaume. T’as foutu les pieds sur un terrain qui m’appartient. Un terrain que je maîtrise, un terrain que je côtoie plus que mon propre lit. Tu crois me connaître par coeur sans jamais m’avoir jeté plus qu’un regard. T’as cette prétention, de t’imaginer manifestement au-dessus des autres. Te prétendre nécessairement meilleure, alors que t’as pas pris la peine de fouiller dans mes décombres. Et mes iris recouverts de ce givre, incandescent d’une rage qui n’est que la partie visible de l’iceberg, viennent fracturer tes prunelles à coup de haine.

L’indicible entre nous. Toutes ces choses silencieusement hurlées à travers les regards qu’on se jette habituellement. T’es pas sans savoir à quel point je suis populaire ici. Mon nom murmuré sur toutes les lèvres, ma réputation qui n’est évidemment plus à faire. De ces gens venus m’acclamer, combien savent réellement qui je suis ? Probablement aucun. Quelques uns qui se souviennent du couple que je formais avec Gessica. Peut-être davantage, mais qui me voient pour la première sans elle à mon bras. Auparavant inséparables, ce lien que je croyais durable, finalement de la poudre aux yeux. Une belle illusion dopée à coups de clichés débiles. Un premier amour. Mon premier amour. Mais les masquent tombent, le voile se lève, et mon coeur se fracasse brutalement contre le sol dans un bruit assourdissant. Et j’vais pas la tourner, cette foutue page. Je vais l’arracher, la déchirer, la brûler. Réduire en cendres cette putain d’histoire malsaine.

C’est du venin dans nos veines. C’est de la colère pure et dure, du genre qui prend au corps et dicte tes actes. C’est violent, c’est fou. C’est fort et brutal. Presque animal. Tu me fais face dans cette bulle où se percutent nos espaces vitaux, prête à imploser de cette haine qui filtre par tous nos pores. Nos éclats de voix viennent presque stopper le temps, la foule fébrile qui se calme, qui se plaît à assister au combat qui se déroule dans l’arène. C’est l’acier qui paralyse l’émeraude, le froid profond qui se glisse dans tes prunelles pour annihiler tout ce qui s’y trouve. Et quand je braque l’air que tu respires, quand j’envahis ton souffle pour mieux le noyer de mon haleine maltée, je sais que ton coeur s’emballe. Malgré la grimace que t’affiches, tu perdrais presque tes moyens. Tu fais la maline, de loin. Mais cet échange explosif entre nous est le premier. Et j’espère bien le dernier. Tu joues la carte de l’arrogance, tu joues l’inaccessible, l’imperturbable. Mais je sais qu’au fond de ta poitrine, ça tambourine. Sourcils froncés, pas une seule seconde mon regard monochrome ne laisse de répit à tes vaseuses prunelles.

- Tu sais ce que tu es ?
- Le meilleur.

T’as ce sourire absolument laid qui vient déformer tes traits, et c’est sans difficulté que je te rends ton rictus blindé de mépris. Ton sale doigt que t’approches de mon torse, pour essayer de me repousser, de m’éloigner de ta bulle dans laquelle j’empiète, sans pour autant parvenir à me faire bouger. Je me dégage de ce contact que mon corps ne tolère décidément pas. T’es fière de toi, tu te crois belle et maline. T’as juste l’air d’un cliché, de ces nanas qui veulent faire les fortes têtes et qui perdent tout sur un coup de poker. La vérité, c’est que je t’ai troublée, et qu’à défaut de l’admettre, tu fais celle qui contrôle la situation, quand t’es indéniablement sous mon emprise.

- Un pauvre type.
- Parce que tu crois que tu vaux mieux que moi ? Tu me connais de nulle part, t’es là, tu me juges. T’as rien de mieux à faire ?

Tes mots murmurés tout près de mes lèvres, et je grimace face à tant de proximité. A mon tour, je te crache une réponse à la gueule. C’est toi qui me cherches depuis une éternité, à me toiser avec ton air bourré d’impertinence et de sous-entendus mal placés. Et aujourd’hui, t’essayes de me provoquer, de me pousser à la faute. Toi aussi, t’es de ces manipulatrices qui jouent avec le feu. A trop jouer, tu vas te brûler.

Tu te diriges vers ma voiture. Je frémis de rage, mais je tente de rester maître de moi-même. Et quand tu poses ton cul sur le capot, c’est l’apocalypse que tu déchaînes. Pourtant, je reste stoïque. Je m’efforce de dominer mes émotions. De les refouler à l’intérieur, pour ne pas te donner la satisfaction que tu tirerais d’un coup de colère de ma part. Je m’approche de toi, lentement, comme le loup qui s’apprête à planter ses crocs sur le cou gracile de la biche, et je plaque mes mains sur l’aluminium encore chaud, de chaque côté de tes jambes. Le léger bruit métallique de mon alliance contre la bête.

-  J'ai pas peur de toi.

Mensonge. Je me tiens assez proche de toi pour lire dans tes yeux que tu me crains. Je suis le danger en personne, je suis l’assurance sans faille. Tout ce que tu n’es pas. Tout ce que tu redoutes. Tu veux mener la danse, mais t’arriverais pas à me suivre. Tu joues la lionne effarouchée, quand t’es qu’une biche apeurée. Tu veux te faire une place dans un royaume que tu ne connais pas. Dans un environnement que tu ne maîtrises pas. Et si tu crois tenir les rênes, la situation actuelle t’échappe. J'ai laissé une garce me manipuler, me charmer, pour mieux m'assommer. Ca n'arrivera pas une seconde fois. Et quand je pose mes yeux sur toi, c'est tout le mépris envers la gente féminine qui ressort, toute cette rage viscérale qui se purge en venant pourrir ta bulle.

Du bout de mes doigts, j’attrape négligemment une de tes boucles, et je tire doucement dessus pour la faire rebondir avant de reposer ma main sur le capot. J’approche doucement mes lèvres de ton oreille, et j’articule en murmurant le plus bas possible, presque contre ta joue :

- On sait tous les deux que t’es en train de mentir.

Ma voix qui traîne volontairement, pour venir te déstabiliser un peu plus encore. Un sourire arrogant qui s’invite sur mon visage, je me replace face à toi. Et l’acier des mes iris vient fracasser sans retenue tes yeux de jade, les fissure, pour mieux s’insinuer en eux. Pour y infiltrer la crainte. J’ai pas oublié ton expression quand je fonçais droit sur toi. J’ai pas oublié la façon dont ta poitrine s’est soulevée, dans un réflexe de pure panique.

- Tire-toi.

Deux mots. Le ton posé. Néanmoins glacial. Autoritaire. Qui ne laisse pas la place à un refus. Le regard qui pourrait faire trembler un titan, faire plier un ouragan. Parfaitement immobile face à toi, jamais mes yeux ne lâchent les tiens. Jamais ils ne se détournent de leur cible. S’armer, braquer ton âme, faire feu, et l’anéantir.

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Calypso E. Berlioz
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MessageSujet: Re: IRRESISTIBLE + sawypso   IRRESISTIBLE + sawypso EmptyMer 9 Aoû - 22:36

IRRESISTIBLE
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Poupée qui a l’habitude de tournoyer, de valser entre les démons. Ultime danse que l’on demande à la ballerine. Il n’y a rien de doux, rien de pure, c’est féroce, c’est brut, c’est eux. Gamine qui voit la candeur se dissiper, ne reste plus que les douces brûlures de leurs péchés. Ceux qu’ils ont commis, ceux qu’ils commettent, ceux qu’ils commettront. Erreurs qui se conjuguent au passé. Déception qui prennent les accords du présent. Passion qui se glissera dans leur futur. Palpitant qui frémissent dans leurs poitrines, qui fracassent leurs os, qui déciment leur carmin. Opalescences qui se croisent et c’est  la fin. Prunelles qui s’entrechoquent et c’est le début de l’ultraviolence. Regards devenus promesses de leur fin. Regards devenus poignards. Ils se disent qu’ils se haïssent avec le simple battement de leurs cils. Il se soufflent qu’ils n’abandonneront pas avec le doux mouvement de leurs iris.
Monde monochrome qui s’étend face aux jade de la poupée, univers teinté de noir, univers ayant la couleur de haine. Parce que c’est le sentiment qui guide le monde, c’est le ressentis qui anime les âmes, c’est l’émotion qui fait palpiter les cœurs. Ils ne connaissent pas l’amour, ils ne le connaissent plus, ils ne l’ont surement jamais connus. Juste des sales bêtes maudites, condamnés à sentir leurs palpitants se fracturer, se fissurer douloureusement sous le poids insupportable des mensonges. Parce qu’il n’y a pas pire que cette douleur, celle de lq trahison, celle d’un cœur qui implose en mille et un éclat de peine. Ça vous fracasse de l’intérieur, ça vous lamine l’intérieur de votre être, ça vous provoque une hémorragie interne. Et il n’y a rien qui puisse sauver ça, non. Le temps murmurent les gens. Connerie. Secondes qui se suicident dans le sablier et qui ne servent qu’à apaiser mais jamais à soigner. Blessés pour l’éternité.
Deux démons qui ne croient plus en rien, qui ne s’accrochent qu’aux ressentiments. Deux bêtes qui s’affrontent parce que ça les fait vibrer, parce qu’ils ont soudainement l’impression de reprendre vie. Rencontre qui sonne comme un violent coup de défibrillateur sur leurs cœurs. Juste se noyer dans leur rage, pour oublier le temps d’un instant, le temps d’une dispute. « Parce que tu crois que tu vaux mieux que moi ? Tu me connais de nulle part, t’es là, tu me juges. T’as rien de mieux à faire ? » Elle sait rien la poupée, comme il ne sait rien d'elle. Deux étrangers qui se toisent, comme des fauves que l'on jette dans l'arène. Lente ronde qui ne semble pas en finir, guerriers qui ne cessent de valser sans jamais attaquer. Ils voudraient insinuer la peur dans le carmin, simplement glacer le vermeille de l'autre comme pour le figer. Pour voir l'ennemi tomber, fauché dans l'apogée de sa destinée, fracassé alors qu'il pensait l'emporter. Y a pas de pitié, pas entre eux. Bataille mortelle, combat qui ne permet aucune faiblesse. Deux forces titanesques qui s’apprêtent à entrer en collision, comme deux cyclones qui fonceraient l’un sur l’autre. Violent incendie de leur écarlate brûlant. Il ne restera rien. Simplement des cendres au matin. Juste des fragments d’eux. Dément qui se seraient lancés dans une guerre qu’ils ne pouvaient remporter.
Gamine insolente, gamine qui joue avec le poison qu’elle distille entre ses lippes, ce venin qui macule chacun de ses mots, comme une protection, comme un bouclier destiné à faire chuter celui qui oserait se soulever contre elle. Pas prête à s’incliner, pas face à lui, jamais face à lui.
Elle sait qu'il porte à son doigt cette prison d'argent devenue alliance. Symbole d'éternité, enfin c'est ce qu’ils se promettent, eux, les fous qui se jure fidélité sur l’autel de la déraison. C'est le doux murmure que l'on susurre lorsque l’on glisse cette chaîne à l’annulaire de son prochain. Puis le bonheur devient malheur, puis le palais devient geôle. Cellule dorée aux barreaux empoisonnés, antre où ne règne que l’ennui et nostalgie du passé. Esprits qui finissent par s’illusionner, créer cette routine qu’ils se sont eux même imposer, voir s’échapper de leurs cœurs ce sentiment enivrant qui composait la fracassante mélodie de leurs palpitants. Rêveurs maudits qui ne cessent de penser à ce temps où ils étaient libres, à ce temps où ils volaient de leurs propres ailes, mais tel Icare, la chute est fatale. Ils ne savent résister aux démons tentateur, ceux qui happent les pauvres âmes des plus faibles pour les bercer dans un ouragan sulfureux dont ils ne ressortent que noyés, dans un torrent de larmes qu’ils auront eux même provoqués.
Il est de ceux là. Elle le sait la poupée. Vautour que ses émeraudes ont observés lorsqu’il tournoyait comme une bête affamée autour de ses proies. Loups qui brisait sans aucune once de honte son serment sacré. L’irrespect comme seul principe. Image qu’il égraine aux yeux de la poupée, démon qu’elle couvre de son dégoût parce qu’à ses opalescences il ne mérite rien d’autre. « Et toi, t'as rien de mieux à faire que d'essayer de faire peur avec ta voiture ? Ca te fait triper les nanas que t'effraies ? »Bête qui ne cherche qu’à l’effrayer, bête qui scrute sa proie de ses opales, bête qui la sonde cherchant désespérément une faille dans laquelle il pourrait s’immiscer. Simple fissure qu’il ferait grandir de toute sa rage, simple blessure qu’il transformerait en hémorragie. Carmin qui cascaderait sur la poupée et que rien ne pourrait arrêter. Elle se laisse pas impressionner Calyspo, elle le laisse pas avoir le dernier mot. Pas même lorsque la glace de ses opalescences fracassent l’émeraude de ses prunelles. Pas même lorsque le fou ose jouer avec ses boucles parfumées, comme s’il voulait y apposer un peu de sa trace, un peu de son souffre venu des abysses infernales. Contact qui l’irrite, contact qu’elle ne supporte pas. C’est le chaos qui fait rage en elle, avec une brutalité peu commune. Parce que tout s’entrechoque, tout se livre bataille. Parce qu’il n’y a plus de cohérence lorsque la révulsion et l’attraction tente de se glisser à la plus haute place pour revêtir la couronne de ronces. Fatal jeu du trône qui emporte dans sa folie les sentiments dévastés de la poupée.  

« On sait tous les deux que t’es en train de mentir. » Souffle de la bête qui se glisse doucement contre son derme, comme une cruelle torture destiné à la faire chavirer. Mâchoire qui se serre alors qu’elle le voudrait loin, bien loin d’elle. Plaisant jeu où le roi des tourments s’amuse comme un diable. Il prend son pied à vouloir la faire tomber. Partie d’échec où le fou d’ébène se voudrait plus fort que la reine d’albâtre. Mais elle se veut plus forte, plus stratège, parce qu’elle veut gagner et lui faire goûter l’amertume de la défaite. Le noyer dans son échec.
Main qu’elle pose avec fermeté sur son torse alors qu’elle le repousse. Poignards qui semblent s’incruster dans ses opalescences, l’émeraude devenant charbon. Elle ne supporte pas le contact, elle ne supporte pas son contact. Elle aimerait rayé de ses traits le sourire qui déforme ses lippes, égratigné son faciès pour qu’il n’est plus l’impudence des secondes précédentes. « Ne me touche plus. Plus jamais. » Fermeté qui fragmente ses palabres, parce qu’elle lui laisse pas le choix, parce qu’elle veut rien de lui. Ni son odeur, ni son toucher, juste son insuccès. Y a quelque chose en lui qui la fascine, quelque chose qu’il masque dans le mystère de ses opales, tant de secrets noyés dans l’océan de ses yeux. Y a quelque chose en lui de différent, roi des ténèbres lacéré de cicatrices invisibles. Y a définitivement quelque chose de plus, quelque chose qu’elle voudrait découvrir. Parce qu’elle est bien trop curieuse la suicidaire téméraire. « Tire-toi. » Léger sourire qui constelle les lippes de la poupée alors qu’elle croise les jambes penchant légèrement la tête sur le côté sans jamais cesser de le regarder. Frêle enveloppe charnelle soutenue par ses bras fins alors qu’elle l’affronte dans un duel au sommet que tous ne cessent de regarder. Comme s’ils donnaient un spectacle, comme s’ils n’étaient que des animaux enfermés dans un zoo. « Pourquoi ? » Infernale la gamine qui refuse de se plier aux règles, à ses règles. Simple question qui résonne comme une provocation alors que doucement elle se penche de lui. Être qui semblent se rapprocher, y a cette tension entre leurs corps, ce fluide déstabilisant qui ne cesse de grimper en intensité lorsque leurs êtres semblent se rapprocher. Elle a jamais connu ça, elle a jamais ressentis ça. Sensation aussi troublante que terrifiante, mais elle cache le désordre de ses ressentis , parce qu’elle ne veut pas qu’il sache, parce qu’elle ne veut pas qu’il comprenne. Parce qu’elle est certaine que ça n’arrive qu’à elle. « T’abandonnes ? Tu déposes les armes Kellis ? » Deux cœurs d’ors qui se masquent derrière un bouclier empoisonné. Mais le précieux métal jamais ne rouille.
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